Minhaj Salafi

Quran & Sunnah selon la compréhension des Salafs Salihs

๑۩۞۩๑ L’ignorance implique la fatigue ๑۩۞۩๑ Ibn Al Qayyim

๑۩۞۩๑ L’ignorance implique la fatigue ๑۩۞۩๑ Ibn Al Qayyim

๑۩۞۩๑ L’ignorance implique la fatigue ๑۩۞۩๑

Ignorer le chemin, ses dangers et sa destination implique beaucoup de fatigue pour peu de résultat. En effet, l’ignorant :

● Soit s’efforce d’accomplir des actes surérogatoires alors qu’il néglige les obligations,

● Soit s’efforce d’accomplir des actes d’adoration physiques sans que le cœur ne soit concentré,

● Soit le cœur y est mais l’acte n’est pas en conformité avec la sunna du Prophète ﷺ

● Soit sa motivation pour accomplir un acte n’est pas suffisant pour réellement se rendre compte du but ultime

● Soit accomplit un acte sans se soucier des dangers qui le guettent et qui peuvent rendre l’acte vain durant ou après son accomplissement,

● Soit accomplit un acte en négligeant de se rappeler que c’est par la grâce d’Allah (جل وعلا) qu’il a pu l’accomplir et croit par conséquent qu’il est quelqu’un de méritant,

● Soit accomplit un acte sans se rendre compte de son caractère imparfait et néglige donc de s’en excuser auprès d’Allah,

● Soit accomplit un acte qu’il aurait pu faire avec plus de sincérité et de bienfaisance, mais croit qu’il a fait ce qu’il fallait.

Tout cela diminue la récompense de l’acte malgré tout le mal que l’ignorant s’est donné pour le faire.

Et c’est d’Allah que provient l’assistance.

(Ibn Al-Qayyim dans « Al-fawa’id » Editions Tawbah p.270)

copié de rappel01.fr

Explication de la parole de ibn Sirin رحمه الله par le Shaykh Muhammad l-Ithiopi (Hafidhahoullah)

Explication de la parole de ibn Sirin رحمه الله par le Shaykh Muhammad l-Ithiopi (Hafidhahoullah)

Explication de la parole :

: محمد بن سيرين رحمه الله قال

إن هذا العلم دين فانظروا عمن تأخذوا دينكم

Explication de la parole de ibn Sirin رحمه الله par le Shaykh Muhammad l-Ithiopi -qu’Allah le préserve- connu des grands savants et peu connu des gens de la masse, muhadith, savant en science du hadith a expliqué cette parole connu et celèbre.

Shaykh Muhammad l-Ithiopi comme suit : Selon ( Hichâm) Ibn Hassân (d’après Muhammad Ibn Sirin) qui (a dit : certes, cette science) :

Allusion à la science du hadith ( est une religion) : C’est-à-dire que c’est une adoration d’Allah le Très-Haut, car [le terme] religion renvoie à l’adoration.

Il a été mentionné dans que le mot a plusieurs sens, parmi lesquels : l’adoration, l’Unitude (tawhîd), un nom qui englobe toute chose par lesquelles Allah est adoré et la doctrine religieuse (1).

(Regardez donc), la lettre (2) a le sens d’expression.

Cette lettre fut appelée ainsi parce qu’elle intervient dans la réponse à une condition supposée.

Autrement dit, si la science du Hadîth est une religion à travers laquelle Allah est adoré, ( regardez donc de qui vous prenez votre religion), c’est-à-dire, regardez la personne chez qui vous prenez la science du Hadîth avec laquelle vous adorez Allah le Très-Haut.

Le sens voulu c’est de les diriger à ce qu’ils prennent [cette science] des personnes dignes de confiance et les mettre en garde contre les faibles.

Allah est le plus savant et c’est vers qu’a lieu le retour.

Source : commentaire de la préface de Sahih Muslim, volume 2, page 54/55
(1) , page 1080, édition Mouassassat Dar Al-Fikr
(2) Fa fassihiyyah (الفاء الفصيحية)

Shaykh Muhammd Ibn Shaykh Ali Ibn Adam Ibn Mussa l-Ithiopi l-Wallawi.


La science religieuse est la meilleure des adorations dans l’absolu..

 » [ …]La science religieuse est la meilleure des adorations dans l’absolu.

C´est là ce qu´a affirmé une femme savante,instruite et ascétique, à savoir Umm Ad-Dardâ’ qui a dit :

« J´ai cherché à adorer Allah par tout les moyens légaux, et je n´ai rien trouvé de plus sain pour mon âme que de m´assoir auprès des savants et de tirer profit de leur science ».

Nous avons tellement besoin de femmes de ce genre de nos jours, à savoir des femmes éducatrices, savantes, méritantes et ascétiques.  »


L’importance des livres chez les savants

Si on examine l’attitude des Salafs (prédécesseurs) de la communauté, on s’aperçoit que les livres renfermant les sciences religieuses étaient pour eux un patrimoine, et qu’ils redoublaient d’efforts pour se les procurer d’autant plus qu’à l’époque cela était difficile car les livres n’étaient pas imprimés mais se présentaient sous forme de manuscrits.

Mais il ne faut pas comprendre par là que les livres compensent en tout et pour tout l’enseignement d’un savant, non, bien entendu, mais les livres restent de loin le meilleur moyen contribuant à élargir ses connaissances.

Ibn el Jawzi a dit :« La préoccupation des anciens était grande et leurs écrits qui est le fruit de leurs œuvres en témoignent, sauf que leurs écrits ont été délaissés car la motivation des élèves (Toulab) a régressé, en effet ils préfèrent se référer aux livres concis et résumés plutôt que les gros livres […] donc le chemin de celui qui recherche la perfection dans la recherche de la science (Talab el ‘ilm) c’est de lire beaucoup de livres … Par Allah ! Par Allah ! Préoccupez-vous du cheminement des Salafs et de lire leurs écrits et ce qu’ils ont rapporté et quant à moi je ne me lasse pas de lire  les livres ; Et lorsque je vois un livre que je n’avais jamais vu c’est comme si j’avais découvert un trésor » 

En somme, si celui qui recherche la science (le Talib el ‘ilm) était conscient de la valeur des livres et du patrimoine que cela représente pour lui ainsi que pour sa descendance, il s’empresserait de les acheter !

Ibn Hajar dit au sujet de ibn el Qayim :«  Il était excité à l’idée de réunir les livres jusqu’à en posséder une quantité indénombrable, à tel point que ses enfants après sa mort les vendirent pendant longtemps sans compter ce qu’ils avaient choisi et garder pour eux-mêmes » 

Quant à Yahya ibn Ma’in, il laissa après sa mort 114 caisses et quatre jarres pleines de livres. Le but étant évidemment de les utiliser à bon escient et non pas de faire comme celui dont Allah dit:

Traduction relative et approchée : « Ceux qui ont été chargés de la Thora mais qui ne l’ont pas appliquée sont pareils à l’âne qui porte des livres«  S62 V5

http://www.al.baida.online.fr/nouvellepage1.htm


๑۩۞۩๑ Qu’est-ce que la science en Islâm ? ๑۩۞۩๑

 

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๑۩۞۩๑ Qu’est-ce que la science en Islâm ? ๑۩۞۩๑

Al-Imâm Cheikh ’Abdel-’Azîz Ibn ’Abdullâh Ibn Bâz (رحمة الله)

BismiLLahi Ar-Rahmâni Ar-Rahîm

La science, c’est Allâh a dit et Son Envoyé a dit. Et ce n’est pas untel ou untel qui dit. La science, c’est Allâh a dit et Son Envoyé a dit. Et après cela, ce sont les paroles des gens de science par leurs commentaires et leurs éclaircissements aux gens. Les gens de science sont les califes d’Allâh dans Son adoration après les Envoyés. Allâh (جل وعلا) a dit :

شَهِدَ اللَّـهُ أَنَّهُ لَا إِلَـٰهَ إِلَّا هُوَ وَالْمَلَائِكَةُ وَأُولُو الْعِلْمِ قَائِمًا بِالْقِسْطِ ۚ لَا إِلَـٰهَ إِلَّا هُوَ الْعَزِيزُ الْحَكِيمُ

– Allâh atteste, et aussi les Anges et les doués de science, qu’il n’y a point de divinité à part Lui, le Mainteneur de la justice. (S.3 v.18)

La science, c’est celle d’Allâh et de Sa religion. Allâh (تعالى) dit :

إِنَّمَا يَخْشَى اللَّـهَ مِنْ عِبَادِهِ الْعُلَمَاءُ ۗ إِنَّ اللَّـهَ عَزِيزٌ غَفُورٌ

– Parmi Ses serviteurs, seuls les savants craignent Allâh. (S.35 v.28)

Ils sont les Envoyés, et ceux qui les suivent parmi les gens de science, des gens de religion, des gens de la vérité, des gens de la Sounnah et du Coran et les savants qui sont les califes des Envoyés, les éclaireurs et ceux qui indiquent sur Allâh et Sa religion. Il n’y a pas d’étudiant en science parmi les gens de science sans une méditation et un apprentissage du Livre d’Allâh et de la Sounnah de Son Envoyé (صلى الله عليه وسلم), et qui ne prend pas des savants de la Sounnah.

Telle est véritablement la voie de la science : qu’ils acceptent l’obéissance à Allâh, la méditation, le raisonnement et de tirer profit des choses bénéfiques. Avec une lecture, des lectures bénéfiques des étudiants en science du premier au dernier. Basé sur une méditation, un raisonnement en relevant ce qui est problématique par les commentaires coraniques avérés, tels que le Tafsîr de Ibn Kathîr, ou de al-Baghawî et autres qu’eux parmi les commentaires sûrs. Qu’ils en reviennent aux livres de hadîth réputés. Qu’ils prennent leur science des savants de la Sounnah et du groupe parmi les gens de science, et non pas des savants de la rhétorique ou encore des savants de l’innovation et des ignorants.

Celui qui ne tire pas la science du Livre d’Allâh et de la Sounnah de Son Envoyé ne peut être appelé savant, au contraire, il est appelé ignorant. Quand même celle-ci est une science utile dans ce bas monde, ce qui prime, c’est celle qui est utile dans l’au-delà et qui annule l’ignorance, qui éclaire la religion aux gens et leur apprend les obligations d’Allâh sur eux ainsi que ce qu’Allâh leur a interdit. Voilà réellement la science légiférée.

(« Madjmu’ Fatâwa du Cheikh Ibn Bâz رحمة الله 24/81 )

๑۩۞۩๑ La définition du savoir ๑۩۞۩๑ par Cheikh Al ‘Uthaymin (rahimahoullah)

๑۩۞۩๑ La définition du savoir ๑۩۞۩๑ par Cheikh Al 'Uthaymin (rahimahoullah)

๑۩۞۩๑ La définition du savoir ๑۩۞۩๑

Le savoir est défini par les docteurs en sciences fondamentales de la jurisprudence – usûliyyûn (أصوليين ) – comme étant la connaissance catégorique (d’une chose) d’une connaissance conforme (à la réalité). En effet:

• Ne pas connaître est de l’ignorance,
• Ne pas être catégorique sur la connaissance (d’une chose), c’est du doute – shakk (شك) –
• Et être sûr de connaître (une chose) sans que cette connaissance ne soit conforme (à la réalité) est de la double ignorance – jahlun muakkab (جاهلون موكب) -.

Si on demande à quelqu’un en quelle année a eu lieu la bataille de Badr* et qu’il répond:

« Peut-être la deuxième ou la troisième année de l’hégire » , il s’agit-là d’un doute – shakk (شك) -.

S’il répond : « La cinquième année de l’hégire », il s’agit-là d’une double ignorance – jahlun murakkab (جاهلون موكب) -.

(*) : La bataille de Badr à eu lieu la deuxième année de l’hégire.

(Extr. « Commentaire du ‘Ayat al-Kursî et des sourates… » du Shaykh Al-‘Uthaymîn, Edition Almadina p.75-76)

Le bienfait du savoir et l’incitation à son acquisition par Cheikh Ferkous (hafidhahoullah)

Le bienfait du savoir et l’incitation à son acquisition par Cheikh Ferkous (hafidhahoullah)

Louange à Allah, Maître des Mondes, et paix et salut soient sur celui qu’Allah a envoyé en miséricorde pour le monde entier, ainsi que sur sa Famille, ses Compagnons et ses Frères jusqu’au jour de la Résurrection. Ceci dit :

L’acquisition du savoir d’une quelconque science doit reposer sur certains fondements sur lesquels l’étudiant construira son parcours scientifique. La science religieuse, elle aussi, ne déroge pas à cette règle, car, l’home est, à l’origine, un être sans connaissance, comme Allah (‘azza wa jall) dit :

Traduction du sens :
« Et Allah vous a fait sortir des ventres de vos mères, dénués de tout savoir » (En-Nahl (les Abeilles : 78))

Mais, il est enjoint de rechercher le savoir, conformément à ce que dit Allah (‘azza wa jall) :

Traduction du sens :
« Sache donc qu’en vérité, il n’y a point de divinité en dehors d’Allah » (Mouhammad :19), ainsi que le verset :

Traduction du sens :
« Sachez qu’Allah est sévère en punition, mais aussi qu’Allah est Pardonneur et Miséricordieux » (El-Mâ’ida (La Table Servie : 98)).

Et tout ordre émanant d’Allah (azza wa jall) est une adoration, et l’acquisition du savoir est classée, plutôt, comme égal et faisant partie du djihad dans Son sentier (1).

Allah (‘azza wa jall) dit :

Traduction du sens:
“Les croyants n’ont pas à quitter tous leurs foyers. Pourquoi de chaque clan quelques hommes ne viendraient-ils pas s’instruire dans la religion pour pouvoir, à leur retour, avertir leur peuple afin qu’ils soient sur leur garde » (Et-Tawba (Le Repentir) : 122)

Cela parce que le savoir religieux est une cause pour être bien guidé et un moyen pour craindre Allah (‘azza wa jall) ; il est la voie du salut et de la protection de l’enfer.

Allah (‘azza wa jall) dit :
Traduction du sens:
“Ô vous qui avez cru! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres » (Et-Tahrîm (l’interdiction) : 6).

La préservation en question ne se fait qu’au moyen de la foi et des œuvres pieuses. Et il en faudrait de la science religieuse authentique afin de la réaliser de la manière recommandée. C’est pour cela que lorsqu’Allah (‘azza wa jall) veut du bien à quelqu’un, Il lui accorde la science islamique ; alors que celui qui en sera dépourvu se verra donc dénué du bien que celle-ci apporte (2). Le Messager (صلى الله عليه و سلم ) énonce dans ce sens : « Quiconque pour qui Allah veut du bien, Il lui attribuera la compréhension de la religion » (3).

1) La recherche du savoir peut être considérée entièrement meilleure que le djihad. Car les gens ont tout le temps besoin. Le djihad, par contre, est préférable pour une personne qui est forte, et aussi selon les périodes, les circonstances et les endroits. Il a été rapporté qu’El-Imâm Ahmad a dit : « Il n’y a rien qui est égal au savoir lorsque l’intention de celui qui le recherche est bonne ». Il a dit également : « Les gens ont besoin de la science plus que le pain et l’eau. Car on a besoin du savoir à toute heure. Tandis que le pain et l’eau, on n’en a besoin qu’une ou deux fois par jour seulement ».

2) Ibn Hadjar a dit dans Fat’h El-Bâri (I/I65) : « Ce haidth veut dire que celui qui ne s’instruit pas dans la religion – en apprenant les règles de l’Islam ainsi que les branches qui s’y attachent – est donc privé du bien ».
3) Rapporté par El-Boukhâri, chapitre du « Savoir » (I/I64), pour ce quiest de : quiconque pour qui Allah veut du bien, Il lui attribuera la compréhension de la religion, et par Mouslim, chapitre de « L’aumône légale » (7/I28), concernant l’interdiction de la mendicité, d’après Mou’âwiya Ibn Abi Soufyâne (qu’Allah les agrée).

Titre: Collection des Séries de Recommandations Salafies I
Auteur: Le Docteur Mohamed Ali Ferkous
Pages: 245-247
Edition: La Certitude
Retranscription: Oumomeya
Site : http://www.rappel01.fr